mardi 21 juillet 2009

Rage against the machine à laver

Non, ce qui suit n’a rien à voir avec ma machine à laver. J’avais juste envie de mettre un titre à la con. Je suis d’une humeur à la con.

J’ai reçu un courrier ce soir. Provenance : Ministère public. C’est une amende, pour excès vitesse. Je suis surprise, et un peu émue aussi. C’est la toute première fois en quelques 13 années de conduite. Je cherche de combien j’ai dépassé, je trouve pas, c’est pas indiqué. Et pour cause, il s’agit d’un rappel. Le deuxième apparemment. L’amende est donc majorée, de 112 euros. J’m’émeus encore, c’est ma toute première majoration.

Je m’apprête à sortir mon chéquier mais mon cerveau commence à fonctionner. C’est le second rappel, j’aurais donc dû recevoir au moins deux courriers avant celui-là. La contravention et le premier rappel. Je compte sur mes doigts, pour être sûre : un, deux, c’est bien ça. Pourtant, je n'ai rien reçu. Niet, nada, wallou. Je cogite plein pot et commence à fumer du ciboulot. Je me demande si j’ai bien mentionné à l’assurance mon changement d’adresse. J’essaie de me souvenir. Je crois bien que oui, je l’ai fait. C’est sûr même. Mais pour quel changement d’adresse ? J’ai déménagé 6 fois au cours des 6 dernières années alors même moi je sais plus très bien où j’habite. Je vérifie sur la carte grise et m’aperçois qu’effectivement l’adresse mentionnée n’est plus la bonne, les deux précédents courriers ont dû revenir à l’envoyeur — envoyeur qui par ailleurs a finalement su où me chercher et aurait donc bien pu m’éviter deux rappels et une majoration de 112 euros en me trouvant du premier coup, mais bref. Je me promets de signaler le changement à la Préfecture... juste après le prochain déménagement prévu pour le mois de septembre. Ou alors le suivant. Ou alors pas.

Je commence à remplir le chèque. J’ai mal au ventre, un peu. C’est l’émotion sans doute. À moins que ? Quelque chose me travaille... Je relis le courrier, fouille ma mémoire, ressors mon agenda et me dis que ça colle pas. L’infraction date du 18 mars, 11h35. Sauf que le 18 mars à 11h35, j’étais au bureau, en rendez-vous avec M. Pignole. Ça s’invente pas ! Ce n’est donc pas moi qui conduisais la voiture ce jour-là. Je pourrais mener l’enquête, demander une copie de la photo du radar et partir sur les traces du conducteur mystère de mon AX Spot. Je m’y vois déjà, mettant ma meilleure équipe sur le coup et recherchant les traces ADN sur le volant. Mais j'ai pas le talent du Ministère public pour retrouver les gens. Et encore moins quand ils n’ont pas envie d’être retrouvés.

Je suis fatiguée, je vais payer. Mais bordel, rage against the machine à laver !

4 commentaires:

  1. Rage against the Système ! Yeah !
    M'enfin cela étant si quelqu'un a fraudé tes plaques, tu devrais quand même te renseigner car sinon tu risques d'en recevoir beaucoup d'autres des amendes, majorations et autres joyeusetés...

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  2. Moi c'est la pluie qui me démange...

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  3. Mouais, c'est l'administration en puissance avec ses ratés! Mais, t'es sure d'habiter à ton adresse ????? ;-))

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  4. Mais non fallait pas payer! c'est invraisemblable, à ce stade l'Etat avec les contredenses jouent carrément les maqueraux. Faut pas payer (comme dit Dario Fo dans une de ses superbes pièces!)Biz

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