Se relaxer est un art difficile qui demande une technicité particulière. Certains l’acquièrent à l’issue de nombreuses séances de yoga et parviennent après plusieurs années de pratique à équilibrer les courants circulant dans les canaux énergétiques de leur corps. Pour ma part, je fais des muffins. C’est tout aussi efficace mais pas moins ardu.
Réussir des muffins requiert, en effet, une concentration constante, sans faille et, pour la piètre cuisinière que je suis, la menace de l’échec plane tout au long de l’exécution de la recette. Mon attention étant centrée sur le mélange des ingrédients et l’homogénéisation de la pâte, mon esprit se trouve alors libéré de toutes ses tensions et je sens le stress s’écouler de la racine de mes cheveux jusqu’à la pointe de la spatule pour disparaître dans les muffins en devenir.
Efficacité prouvée donc. Mais chaque méthode ayant ses limites, je suis contrainte de restreindre mes pulsions pâtissières sous peine de me retrouver chaque jour avec des dizaines de muffins immangés pour cause d’équilibre nutritionnel à sauvegarder. En effet, je ne mange pas le fruit de ma recette, je me contente de trempouiller de temps à autre un doigt gourmand dans la pâte et de le lécher tout en étant persuadée que les calories ne comptent pas tant qu’elles ne se sont métamorphosées en muffins. Et j’étaie cette théorie parfaitement infondée d’un point vue scientifique par une analyse étymologique tout aussi fallacieuse : calorie venant du latin calor (chaleur), la valeur énergétique des muffins crus est nulle mais progresse au fil de la cuisson pour atteindre son paroxysme à la sortie du four. CQFD. C’est la raison pour laquelle je m’empresse de distribuer autour de moi les muffins cuits et bourrés de matières grasses. Mais mes collègues, pourtant dévoués, frôlent désormais l’overdose et me supplient de ne plus leur en amener. Il m’arrive donc les jeter et trop de muffins ont ainsi finis décimés, éliminés, sacrifiés sur l’autel de mon stress.
J’envisage sérieusement de me mettre au yoga.
Réussir des muffins requiert, en effet, une concentration constante, sans faille et, pour la piètre cuisinière que je suis, la menace de l’échec plane tout au long de l’exécution de la recette. Mon attention étant centrée sur le mélange des ingrédients et l’homogénéisation de la pâte, mon esprit se trouve alors libéré de toutes ses tensions et je sens le stress s’écouler de la racine de mes cheveux jusqu’à la pointe de la spatule pour disparaître dans les muffins en devenir.
Efficacité prouvée donc. Mais chaque méthode ayant ses limites, je suis contrainte de restreindre mes pulsions pâtissières sous peine de me retrouver chaque jour avec des dizaines de muffins immangés pour cause d’équilibre nutritionnel à sauvegarder. En effet, je ne mange pas le fruit de ma recette, je me contente de trempouiller de temps à autre un doigt gourmand dans la pâte et de le lécher tout en étant persuadée que les calories ne comptent pas tant qu’elles ne se sont métamorphosées en muffins. Et j’étaie cette théorie parfaitement infondée d’un point vue scientifique par une analyse étymologique tout aussi fallacieuse : calorie venant du latin calor (chaleur), la valeur énergétique des muffins crus est nulle mais progresse au fil de la cuisson pour atteindre son paroxysme à la sortie du four. CQFD. C’est la raison pour laquelle je m’empresse de distribuer autour de moi les muffins cuits et bourrés de matières grasses. Mais mes collègues, pourtant dévoués, frôlent désormais l’overdose et me supplient de ne plus leur en amener. Il m’arrive donc les jeter et trop de muffins ont ainsi finis décimés, éliminés, sacrifiés sur l’autel de mon stress.
J’envisage sérieusement de me mettre au yoga.
Tu manquais aux mots :-)
RépondreSupprimerJ'adore manger les muffins et mes hanches les adorent aussi !
RépondreSupprimerAvant de te mettre au yoga, as-tu penser à les distribuer aux habitants des petites tentes rouges appelées "ketchoua" et qui manquent un peu de calories ?
RépondreSupprimerTu es beaucoup plus tenace que moi côté gourmandise..http://www.lespetiteshistoiresdebetty.com/article-28646277.html
RépondreSupprimerLecture & sensations agréables tes muffins, vraiment. Betty
Comme disait un de mes professeurs ( à propos du lait concentré sucré... ): "Une minute dans la bouche, pour la vie sur les hanches."
RépondreSupprimerJe suis sûre que des affamés pris au hasard de la vie les mangeraient avec délectation, tes muffins.