L’été est arrivé, sans se presser. Se pose alors l’éternelle question, soulevée par un groupe aussi kitsch que mythique : est-ce que tu viens pour les vacances ?
Ben oui, lecteur, faut y songer à tes vacances. Si tu espérais rester chez toi pour accueillir une équipe française triomphale après un glorieux séjour sur le sol africain, il va falloir prévoir un plan B.
Si tu avais renoncé à quelques jours aux Antilles pour épargner, espérant naïvement financer un jour une retraite bien méritée, autant revoir illico tes projets.
Si tu voulais passer l’été sur M6, en tête à tête avec ta télé et Pascal-le-rockeur-céréalier, sauve-toi vite avant que sa love story tragico-champêtre n’attaque une fois pour toutes ta santé neuronale.
Alors est-ce que tu pars pour les vacances ? Oui, tu pars. Et si tu crains que, seul sur la plage sans télé, sans foot et sans rockeur-céréalier, l’ennui ne cause ta perte, je te suggère quelques saines lectures qui sauveront sans conteste ton morne séjour balnéaire:
- Les Muses à tremplin - le numéro 7 : un florilège proso-poètique sélectionné par un lectorat aussi passionné que siphonné.
- Nouvelliennes : quelques nouvelles, en kyrielles, puisées parmi la nouvelle vague webesque.
NB: Il n’aura peut-être pas échappé au lecteur perspicace que tu es qu’il manque une lettre à ce billet lipogrammique. Une miette est venue se nicher sous mon clavier et mon alphabet s’est retrouvé amputé (note pour moi-même: éviter le kouign amann lorsqu’on mange en trainant sur le web).
J'ai sauvé tes vacances, tu peux pas sauver mon clavier ?